Si Georges Brassens l’avait rencontré, il l’aurait surnommé le «chenu» et si de rares privilégiés s’autorisent un «Vieille baderne», dans toute la Gaume et la France voisine on le connaît sous le nom de Jojo. Jojo, c’est aussi la signature George V ou VDE de votre hebdomadaire, autrement Georges Van Den Ende. Professeur d’art et graphisme à la Sainte-Famille, Georges mène depuis plus de 30 ans une carrière parallèle de correspondant de presse.

PROXI 36 Couverture Jojo Van Den Ende La gazette de Gaume

«Début 80, lors d’une rencontre avec Jo Mottet, j’ai lancé l’idée de la rubrique : Les jeunes écrivent l’Avenir et elle a duré cinq ans. Avec des jeunes qui sont entrés dans le métier, on a couvert une quarantaine de sujets dans des lieux particuliers, inédits.» Après une pause de l’écriture de six ans, Jojo reprend la plume et le Nikon comme correspondant local pour la Meuse. Et en 2002, Bernard Mottet, le fils de Jo, le décide à réintégrer les rangs de l’Avenir, là aussi comme correspondant local pour la région Rouvroy, Meix, Virton et St-Léger. «C’était du lourd parce qu’il s’y passe toujours quelque chose.» Fidèle à son objectif de valoriser sa région et tout ce qui s’y fait, en 1992, Jojo commence à remplir les colonnes du Reflet qui deviendra Passe-Partout qui lui-même deviendra Proximag, tout en assurant la communication du Festival du film européen de Virton. «Pour arriver à çà, j’ai la chance de pouvoir compter sur Renée, mon épouse, qui a accepté que la vie de correspondant s’intègre dans notre vie de couple .»